Jean-Christophe Réhel lance son premier roman
par Reine CôtéVoir tous les articles de Reine Côté
Article mis en ligne le 30 mai 2008 à 16:07
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Jean-Christophe Réhel sera au Café Morgane, au 467 rue Notre-Dame, à Repentigny, le 4 juin de 17h à 21h. (Photo :Roger Lacoste)
Jean-Christophe Réhel lance son premier roman
Jean-Christophe Réhel a de quoi pavoiser ces temps-ci. Âgé d'à peine 19 ans, le jeune repentignois lance son premier roman : « Le centre 312 ». Une passion pour l'écriture qu'il a découverte il y a deux ans.
Depuis deux ans, Jean-Christophe vit à travers Vincent Turcotte, le personnage central de son roman. Pour lui, il a imaginé toute une série d'aventures menant à la découverte identitaire.
Son roman, il l'a construit étape par étape : une première phrase, un premier paragraphe. Puis le reste est venu s'y greffer naturellement.
Vincent Turcotte est un adolescent de dix-sept ans qui se cherche et ne se trouve pas. Son destin prendra un tournant brusque lorsqu'il sera envoyé dans un centre d'éducation pour adultes. Là, il connaîtra des expériences, il subira des épreuves et vivra des initiations qui bouleverseront sa vie du tout au tout. Malgré les tourments, il parviendra à comprendre où se situe le vrai bonheur. « Le Centre 312 existe vraiment. C'est un peu pour faire un clin d'il au Centre La Croisée que j'ai choisi ce nom », révèle Jean-Christophe.
C'est un peu avec l'idée de lancer un message d'espoir que Jean-Christophe a choisi pour son personnage une quête identitaire. L'abus de drogues, les déceptions amoureuses, des thèmes qui se répètent au fil des décennies dans la littérature mais qui n'ont rien perdu de leur pertinence. Selon lui, les jeunes adolescents d'aujourd'hui ont besoin d'être rassurés. « On les garoche dans les cages de la jungle. Y'en a qui se trouvent, d'autres pas. La vie, c'est beau. C'est autre chose que l'abus de certaines choses. Il ne faut pas lâcher. Si tu peux accepter la mort, tu peux accepter la vie », pense l'auteur. Celui qui parle ainsi est pourrait pourtant se révolter contre la vie qui lui a transmis un mal incurable : la fibrose kystique.
Le jeune auteur aux allures d'Harry Potter « on dit aussi que je ressemble à «Où est Charlie?» » - parle avec un réalisme surprenant pour son âge. Il avoue même avoir évolué aux côtés de son personnage pendant toute la période d'écriture. Normal, du questionnement naît souvent une réflexion. « Il m'a fait vieillir Vincent. Avec lui, j'ai pris beaucoup de maturité. »
Il faut dire que les lectures de l'auteur porte aussi à la réflexion. Éric-Emanuel Smith avec « La part de l'autre » a poussé la sienne jusqu'à remettre en question le destin d'Hitler s'il avait réussi sa carrière dans les beaux arts. Voilà le genre de roman que lit Jean-Christophe dans ses temps libres. Un esprit philosophe et profond malgré ses 19 ans. Étudiant au Centre La Croisée, le jeune repentignois aime l'art et ses goûts démontrent un certain éclectisme : Ferré, Yann Thiersen, Vivaldi, Beethoven, Bach, Philippe Glass, Tim Burton.
Jean-Christophe Réhel fêtera la parution de son premier roman le 4 juin au Café Morgane, à Repentigny, de 17h à 21h. Pour chaque exemplaire vendu, 1$ sera remis à l'Association québécoise de la fibrose kystique. « Le centre 312 » sera en vente dans les libraires à la mi-août
Son roman, il l'a construit étape par étape : une première phrase, un premier paragraphe. Puis le reste est venu s'y greffer naturellement.
Vincent Turcotte est un adolescent de dix-sept ans qui se cherche et ne se trouve pas. Son destin prendra un tournant brusque lorsqu'il sera envoyé dans un centre d'éducation pour adultes. Là, il connaîtra des expériences, il subira des épreuves et vivra des initiations qui bouleverseront sa vie du tout au tout. Malgré les tourments, il parviendra à comprendre où se situe le vrai bonheur. « Le Centre 312 existe vraiment. C'est un peu pour faire un clin d'il au Centre La Croisée que j'ai choisi ce nom », révèle Jean-Christophe.
C'est un peu avec l'idée de lancer un message d'espoir que Jean-Christophe a choisi pour son personnage une quête identitaire. L'abus de drogues, les déceptions amoureuses, des thèmes qui se répètent au fil des décennies dans la littérature mais qui n'ont rien perdu de leur pertinence. Selon lui, les jeunes adolescents d'aujourd'hui ont besoin d'être rassurés. « On les garoche dans les cages de la jungle. Y'en a qui se trouvent, d'autres pas. La vie, c'est beau. C'est autre chose que l'abus de certaines choses. Il ne faut pas lâcher. Si tu peux accepter la mort, tu peux accepter la vie », pense l'auteur. Celui qui parle ainsi est pourrait pourtant se révolter contre la vie qui lui a transmis un mal incurable : la fibrose kystique.
Le jeune auteur aux allures d'Harry Potter « on dit aussi que je ressemble à «Où est Charlie?» » - parle avec un réalisme surprenant pour son âge. Il avoue même avoir évolué aux côtés de son personnage pendant toute la période d'écriture. Normal, du questionnement naît souvent une réflexion. « Il m'a fait vieillir Vincent. Avec lui, j'ai pris beaucoup de maturité. »
Il faut dire que les lectures de l'auteur porte aussi à la réflexion. Éric-Emanuel Smith avec « La part de l'autre » a poussé la sienne jusqu'à remettre en question le destin d'Hitler s'il avait réussi sa carrière dans les beaux arts. Voilà le genre de roman que lit Jean-Christophe dans ses temps libres. Un esprit philosophe et profond malgré ses 19 ans. Étudiant au Centre La Croisée, le jeune repentignois aime l'art et ses goûts démontrent un certain éclectisme : Ferré, Yann Thiersen, Vivaldi, Beethoven, Bach, Philippe Glass, Tim Burton.
Jean-Christophe Réhel fêtera la parution de son premier roman le 4 juin au Café Morgane, à Repentigny, de 17h à 21h. Pour chaque exemplaire vendu, 1$ sera remis à l'Association québécoise de la fibrose kystique. « Le centre 312 » sera en vente dans les libraires à la mi-août